Fleuron de mon existence
Il est des jours ou je te vis comme un beau voyage,
Où je rejoins le plus bel astre avec folle hardiesse,
Ou mes pensées te suivent et me guident par ton sillage,
Toi qui ne montres jamais tes démons, tes faiblesses,
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Rien qu’une minute auprès de toi et me voila furia,
Comme l’hélianthe qui se dirige vers son ostensoir,
Dépourvue de nébulosité dans l’âme par ton aura,
La hardiesse devient mon audace absolue du soir,
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Guidée par l’impétuosité de ton sourire si charmeur,
Qui m’envahit de sa pétulante fougue d’allégresse,
Ton visage comme un oriflamme orné de sa douceur,
Par ce plaisir enjôleur qui m’invite à être frêle déesse,
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Sous l’éffusion de ces tendres mains suaves qui m’enserrent,
De ce baiser fringant zélé qui dissipe tout nos brouillards,
Frénétique bûcher de ma passion ivre où lascive, j’erre,
Sans cesse je redeviens phénix sous cet amour pur, rare,
*
Mon cœur est le reflet frénétique de ta vision férue, ardente,
Flambeau d’un amour féerique exalté, absolu, dévastateur,
Comme animée par une fébrile envie charnelle, obsédante,
J’apprivoise tes contrées par amour mon unique voyageur.
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Nathalie.P